Quelques mots…

La joie n’est pas définissable. Aussitôt ressentie, elle disparaît, s’envole dans l’infini de nos mémoires abusées, éclate comme des bulles de savon.

La joie n’est pas non plus univoque. Elle prend des allures et des teintes différentes à chaque fois qu’elle se produit, suivant les contextes, les espaces, les moments.

Les bulles de joie, aussi rondes soient-elles, voyageront toujours dans ces contextes, ces espaces, ces moments que l’on pourrait qualifier de sévères, de cadenassant, de cadrant, de polluant… qui géométrisent finalement la joie à leur triste image.  

Une fois de plus, Zou interroge les choses fondamentales de la vie et en épingle toute la fragilité sans pour autant dénoncer, juger ou regretter cette fragilité… comme si la fragilité était la condition de l’importance.

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