Le temps arrêté – Detiffe – (1)

Quelques mots…

Une fois de plus, André Detiffe nous plonge dans une réflexion camusienne. L’humain est intégré dans un décor inopérant et dépourvu de sens, figé dans un entre-deux, entre action et inaction. Le siège à roulettes, déplacé hors de son contexte, suggère une perte de repères. L’horloge incarne la conscience du temps qui passe, tandis que les rails désertés interrogent sur les directions de vie abandonnées ou les destins en suspens. L’œuvre questionne ainsi notre rapport au temps, à l’attente, au progrès et à l’enracinement.

André Detiffe se définit comme un « faiseur d’images » : la photographie est pour lui une passion née de l’admiration des peintres surréalistes tels Delvaux, Magritte, Hopper,  et des photographes Juliette Bates, Noell Oszvald, Rodney Smith, Formento et Formento.