Le temps arrêté – Detiffe – (2)

Quelques mots…

« Ce petit personnage qu’on dirait en vacances, en vacances de lui-même, en vacances du trop-plein, en vacances de sa vie peut-être, allongé sur un transat tout droit tiré des plages de Deauville entre en collision douce-amère avec les dernières demeures des défunts qui l’environnent, c’est cela aussi le surréalisme d’André Detiffe. Des rencontres inattendues d’univers singuliers, des mariages insolites que Detiffe nous dévoile avec une rare capacité à nous faire rêver, à nous décrocher gentiment de nos vies survoltées, de nos courses à rien. Detiffe nous propose d’attendre, de nous poser et de nous reposer, de nous rincer l’œil de tout ces ridicules, de toutes ces incitations à la vitesse, à la performance. » Christophe Kauffman

André Detiffe se définit comme un « faiseur d’images » : la photographie est pour lui une passion née de l’admiration des peintres surréalistes tels Delvaux, Magritte, Hopper et des photographes Juliette Bates, Noell Oszvald, Rodney Smith, Formento et Formento.

Photographe autodidacte, André Detiffe a expérimenté l’argentique durant les années 70. Depuis quelques années, il s’adonne à la photographie numérique.